• De la petite section à la grande section ...

    Ce fut un vrai parcours du combattant !

    En entrant à la maternelle en toute petite section à 2 ans et demi, la Puce savait déjà reconnaitre son prénom, connaissait son alphabet et reconnaissait toutes les lettres, les formes et les couleurs. Elle savait compter et surtout dénombrer les objets jusqu'à 10. Elle adorait l'école et avait plein de copines en moyenne section ! 

    En entrant en petite section, elle lisait déjà les mots simples à une ou deux syllabes.

    Arrivé à la moitié de l'année de sa petite section, les "symptômes" ont commencé ! Pleures le matin, je ne veux pas aller à l'école, j'ai mal au ventre ...

    Nous avons pris rendez-vous avec la maitresse, puis le directeur et personne ne voyait rien de spécial. La puce s'ennuyait et donc ne montrait aucune capacité particulière, car elle ne participait pas et se mettait en retrait. Et lorsque nous lui demandions : "qu'as-tu fais aujourd'hui à l'école ?" La réponse était toujours la même : "Rien" ou "des ronds et des points!

    Nous sommes alors allés voir un pédopsychiatre, qui nous a tout de suite orientés vers un psychologue membre de l'AFEP (Association Française des Enfants Précoces). Après plusieurs heures de tests, nous avons enfin pu mettre des MOTS sur les MAUX de notre princesse. La psychologue a été vraiment super, elle nous a expliqués que Margot s'ennuyait en classe et que le saut de classe dans cette situation-là était une solution qui était indispensable pour son épanouissement. (Résultat du test 160, pour nous ce n'était qu'un chiffre, c'est plus tard que nous avons réalisé ce que cela engendrait)

    Avec le compte-rendu, nous sommes allés voir le directeur de l'école qui nous a dits que comme on payait pour faire les tests, il n'avait pas confiance dans ces résultats ! Et que tous les parents voulaient que leurs enfants soit précoces ! Il nous a dit avoir fait des tests avec la Puce, notamment de lecture et que pour lui, il n'y avait rien de concluant et que de toute façon, elle n'avait pas la maturité nécessaire pour aller dans le niveau supérieur ! Et cela malgré les tests et la lettre du Pédopsychiatre qui confirmait l'avis du psychologue !

    Entre temps, une institutrice de remplacement est venue pour un mois, n'étant pas au courant de tout cela, elle a tenu à nous parler. Elle nous a dits : "votre fille est brillante, au début, elle ne parlait pas beaucoup, mais aujourd'hui, elle participe et prend même la parole ! Je lui ai fait faire des activités avec les enfants de moyenne section (classe à double-niveau)"

    Nous n'avons rien lâché et sommes retournés voir le directeur, nous avons demandé une réunion avec le conseil pédagogique et rencontré la psychologue scolaire qui a validé le passage anticipé pour la rentrée suivante.

    La grande section s'est superbement bien passée, avec une institutrice géniale. Plus de pleure, de maux de ventre, la Puce nous racontait en détail ses journées. Ce fut une super année.

    Au milieu de la grande section, le directeur est même venu nous voir, pour nous dire que nous avions bien fait d'insister !.

     

     

    Yahoo! Google Bookmarks

    1 commentaire
  • Un vrai parcours du combattant ! Etape 2 ...

    Résumer de l'épisode précédent :

    La zèbrette a sauté une classe en maternelle car elle pleurait beaucoup, ne voulait plus aller à l'école, elle s'ennuyait. Nous avons alors pris rendez-vous avec un pédopsychiatre qui nous a conseillé de faire des tests et le verdict est tombé EIP très haut QI, résultat de 160. Nous n'avions pas du tout pensé à cela et nous sommes sentis démunis face à cette annonce. L'école ne voulait rien entendre, le directeur nous a dit : "tous les parents rêvent que leur enfant soit un surdoué !", et ils n'ont rien fait. Pourtant, ma fille était dans une classe double niveau, donc il aurait été très facile de la faire glisser. Devant les tests le directeur nous a dit qu'il ne faisait pas confiance à ces résultats car ils ont été faits par une psychologue que l'on a payé, sous-entendu on peut tout faire dire à un papier quand on paie ! La psychologue a donc pris un rendez-vous avec la psy scolaire. Cette dernière beaucoup plus à l'écoute a rencontré Margot et a organisé un conseil d'école où le saut de classe a enfin été décidé !

    Suite :

    La grande section de maternelle s'est donc très très bien passée avec une maitresse à l'écoute et très investie. Zèbrette a retrouvé le sourire et le plaisir de se rendre à l'école.

    Le CP a été plus compliqué, car elle était lectrice en entrant donc elle a eu du mal à s'intéresser et avec la maitresse le contact était difficile.

    Le CE1 ! Alors là, on recommence, pleurs maux de ventre, plus envie d'aller à l'école. « L'école, c'est nul, on fait rien ... ». Il y avait vraiment un mal, chez ma fille, et un changement de comportement, elle n'était plus joyeuse. C'est en ce sens que j'ai essayé à plusieurs reprises de sensibiliser l'école à ce sujet. J'ai alors voulu faire le point avec la maitresse sur la période, et étant sur la défensive, elle est venue au rendez-vous avec le directeur de l'école !!!

    A aucun moment, je n'ai parlé de passage anticipé en CE2 durant cette réunion, mais j'ai vraiment ressenti qu'ils essayaient en permanence de se justifier, mais je ne sais pas de quoi.

    Le dialogue est vraiment difficile et ne va pas dans le sens : "il faut voir en premier lieu le besoin de l'enfant".

    Le directeur m'a dit qu'il venait souvent dans la classe voir Margot, je suppose en vue de ce rendez-vous, et lorsqu'il a vu la surprise dans mon regard, il a dit :" enfin, je ne viens pas uniquement voir Margot, ne croyez pas que ce soit un Bouc-émissaire !!! J'avoue ne pas avoir compris cette réflexion !

    Sur les conseils du référent EIP, j'ai contacté l'IEN (inspectrice de l'éducation nationale). Et là, à ma grande surprise, la secrétaire m'a dit que le directeur s'opposait formellement au passage anticipé de Margot en CE2 (chose dont je n'ai jamais parlé ni avec le directeur, ni avec la maitresse) et cela parce qu'il jugeait Margot immature.

    Et voilà, on en revient toujours à la même chose les EIP sont immatures. Elle m'a répondu également que ni l'IEN, ni l'AFEP ne pouvait avoir une voie qui compte, car le directeur connait la zèbrette, eux non. Je lui ai dit que le référent EIP connait les EIP.

    Je suis affligée de voir que malgré la mise en place des référents EIP, de la nouvelle circulaire de mars 2012, certain directeur d'établissement et certaines institutrices ne soient absolument pas formés et sensibilisés au problème.

    C'est le directeur lui-même qui disait au conseil d'école, l'année dernière à la fin de l'année, que les EIP ne devaient être pris en charge que lorsqu'ils étaient en échec scolaire !

    Ma question devint donc la suivante, si l'école est fermée, que le dialogue est impossible, si l'IEN n'entend pas non plus, qu'elle solution nous reste-t-il à part le changement d'école ?

     

    Yahoo! Google Bookmarks

    votre commentaire
  • Conférence: "La précocité intellectuelle, pour un accompagnement réussi" Conférence: "La précocité intellectuelle, pour un accompagnement réussi"

     

    "La conférence aura ainsi pour objectif d'informer les familles sur le rôle du référent académique et de répondre à leurs questions. En parallèle, une psychologue clinicienne et chercheuse de l'université de Bruxelles sera également présente pour animer des formations de psychologues scolaires et de conseiller d'orientation-psychologues (COP)."

     

     

     

    Yahoo! Google Bookmarks

    votre commentaire
  • Pour nos passionnés d'Astronomie :

    Une lune de Saturne pourrait abriter un océan caché

    Pour lire l'article de lemonde.fr c'est ICI

    Selon la NASA, qui a exploité les données de la sonde Cassini, « cette découverte change notre point de vue quant aux “zones habitables” du système solaire ».

    Yahoo! Google Bookmarks

    votre commentaire
  • Une maitresse porte plainte contre un enfant de 7 ans !Une maitresse porte plainte contre un enfant de 7 ans !

    Une enseignante messine a déposé plainte contre un enfant de 7 ans, précoce et violent. La maman a répliqué par une plainte pour harcèlement. Cette histoire met en lumière la difficile prise en charge des enfants "hors norme".

     

    http://www.republicain-lorrain.fr/moselle/2013/10/18/plainte-d-une-maitresse-contre-un-ecolier-de-7-ans

    Yahoo! Google Bookmarks

    votre commentaire